le 25-11-2011 10:15

l'exode

Maintenant que j'ai parlé de mes petites poules je vais passer à des choses plus sérieuses. Un jour ma mère, vers le printemps (je ne sais pas au juste la date), rentrait avant l'heure. Elle nous dit que nous devons quitter la maison, pour aller a Orléans (5km de chez -moi à cet époque) à pieds pour aller chercher une amie avec ses deux enfants (un garçon et une fille) car il faut passer le pont avant une certaine heure ,que je ne me souviens plus, la raison c'est qu'ils ont ordre de faire sauter tous les ponts afin de ralentir l’avancé des allemands. Ceci ma mère l'a appris par son travail, ma mère a mis Mimi dans son landau, Édith ma sœur a mis le manteau en peau de poulain que mon père lui avait offert et moi si je ne me trompe pas une laitière avec de l'eau pour si nous avions soif en cours de route tandis que Abel mon frère son rôle était de nous frayer un passage, pour cause plein de gens sur la route. Après avoir rejoint l'amie de ma mère nous avons continué notre chemin . Enfin Orléans et derrière nous heureusement car je ne tient plus debout par la fatigue nous avons trouvé un coin pour dormir même si c’était par terre. Soudain nous avons été réveillé par un bruit énorme, c’était les ponts qui s'écroulaient puis il y avait les avions qui bombardaient la ville, mon dieu !!!! que de flammes, que de bruit, nous avions très peur. Le matin nous avons repris la route à plusieurs kilomètres nous avons vu des ambulances qui se sont arrêtées. c'était les soldats où ma mère et son amie travaillaient. ils nous ont fait monter mais il y avait un problème, c'est qu'il n'y avait pas assez de place alors Mimi et son landau ont été mis dans l’ambulance avec l'amie de maman .Soudain les avions sont arrivés et sont passés au dessus des gens et nous étions mitraillés à chaque passage. Les gens qui pouvaient, se jetaient dans le fossé, nous autres, l'ambulance a pris un autre chemin mais l' autre ambulance a continué, maman criait pour que l'on retourne pour retrouver Mimi mais les soldats lui ont dit qu'on les retrouveraient en Auvergne et effectivement nous nous sommes tous retrouvés quelle joie!!!!!

 


 
 
le 25-11-2011 09:50

mes petites compagnes

 


 
 
le 18-11-2011 10:32

Déclaration de la guerre

 


 
 
le 07-11-2011 10:13

le pique-nique

20 juillet 1939, ma grande sœur et mon frère ont fait leur grande communion ensembles comme il n'y avait pas de pressing comme maintenant c'est ma mère qui a tout nettoyé, je le sais car j'étais chez moi elle a d'abord nettoyé le costume de mon père et de nous tous. Enfin le grand jour arrive toute la famille est là pour admirer les communiants qui n'étaient pas peu fiers, la cérémonie s'est bien passée mais c'était trop long pour moi! Nous avons décidé de faire un pique-nique au bord de la Loire.

 


 
 
le 07-11-2011 09:55

Dans les airs...

Oh un autre souvenir me revient...

Nous habitions près d'un champ d'aviation, comme on pouvait s'amuser avec les aviateurs ! Car il y avait des tranchées, dans certaines il y avait de l'eau et bien entendu des têtards, nous aimions essayer de les attraper mais les aviateurs nous voyaient, nous courraient après et ils n'arrivaient pas à nous rattraper, on courraient trop vite et surtout je crois qu'ils en faisaient un jeu !